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NOMBRES COMPLEXES Est-ce que l'imaginaire est
complexe? Pour vous faire une idée,
allez voir sur cette page:
Interprétation de l'imaginaire |
Je
vous ai mis zéro; mais pourquoi m'avoir rendu une page blanche? – Mais,
M'sieur ce sont des nombres imaginaires ... |
Allons
! Résolvons ces problèmes sans complexes. |
Voir Pensées & humour
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Définition
Nombres complexes: expression de la forme z = a + ib où a et b sont des nombres
réels, et i un "nombre imaginaire" tel
que: i² = – 1 soit: i = Voir Notation symbolique de i = racine de –1 – Sa légitimité ?
a est la partie réelle
du nombre complexe; Intérêt
Les équations du deuxième
degré ax² + bx + c = 0 ont toujours
deux racines qui, si elles ne sont pas réelles, sont imaginaires.
Historiquement, les nombres complexes furent imaginés
pour résoudre les équations du troisième
degré, en toute généralité.
Les nombres complexes créent un pont avec la géométrie,
notamment dans le domaine des rotations et similitudes.
En mathématiques pure, le passage au monde des
complexes permet la résolution de problèmes pratiquement insoluble sinon.
C'est le cas pour le calcul de certaines intégrales. Le cas aussi de
l'analyse complexe à l'aide du théorème des résidus.
D'une manière générale, les complexes font partie de la
boîte à outils des ingénieurs. Ils facilitent les calculs des formes d'onde
(électronique, acoustique …), des flux (aérodynamique, hydrodynamique …). Ils
sont utiles en théorie du signal (radar, sonar imagerie), en automatique
(régulation, servomécanismes …).
Les électroniciens
font grand usage des nombres complexes pour décrire le comportement des
circuits électroniques en régime permanent comme en régime transitoire.
Deux outils typiques:
Le calcul de la transformée
de Fourier rapide (FFT: Fast Fourier Transform).
La transformation de Joukovsky (Z = z + 1/z: transformation conforme) est
utilisée pour calculer le profil des ailes d'avions.
En sciences, la mécanique
quantique fait usage des complexes. Équation de Schrödinger,
matrice d'Heisenberg, espace complexe de Hilbert … |
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Il est très pratique de passer dans le monde des
complexes, momentanément, pour calculer et résoudre un problème. Même s'il faut traiter deux parties (réelles et
imaginaires) – donc une de plus! – le calcul dans le monde des complexes est
plus productif.
En final, le retour dans le
monde des réels donne la solution cherchée.
Ce cas de changement de monde est fréquent en
mathématiques: passage aux
logarithmes pour simplifier des calculs complexes, par exemple. |
Voir Inversion géométrique et son effet
de levier / Multiplication rapide
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Rappel fondamental Le nombre i est le nombre complexe dont le carré est
égal à –1: . Il est racine du polynôme x² + 1 = 0. On le note symboliquement: >>> Illustration
graphique
Le triangle ABC en rouge est rectangle, car: l'un des
côtés (BC) est un diamètre du cercle et le sommet opposé (A) est sur le cercle.
Propriété
fondamentale du triangle rectangle: Ici, cette relation est évidente puisque a, b et c ont
pour longueur le rayon du cercle:
En osant utiliser les "longueurs
relatives", cette relation donnerait une longueur bien
étrange: Le nombre
imaginaire i se trouve être le nombre complexe
dont le carré est égal à -1. Son image dans le
plan complexe se trouve effectivement au point A d'ordonnée y = 1, ou selon
notre calcul relatif, en racine de moins
1, représentant le nombre imaginaire i. Intuitivement
On peut comprendre pourquoi, du monde purement
imaginaire (axe vertical y), on peut se
retrouver dans le monde purement réel (axe horizontal x), car avec i,
on réalise une rotation de 90° vers le monde imaginaire (axe des y) et avec
une nouvelle application de i (au total i² ), on
repasse au monde réel (axe des x). En fait: i² = – 1 correspond à une
rotation de 180°. |
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Le
plan complexe (d'Argand ou de Gauss)
Un nombre complexe peut être représenté par un point
dans le plan.
La partie réelle a donne l'abscisse; et
La partie imaginaire b, l'ordonnée. La longueur de OM
est appelée: module ; L'angle est l'argument
On apprécie le côté pratique des nombres complexes du
fait de leurs multiples représentations:
géométrie,
trigonométrie, et
exponentielle. |
Voir Nombres de
Gauss: entiers sur le plan complexe / Abscisse angulaire
/ Argand / Gauss
Voir Forme des complexes:
cartésienne, polaire et exponentielle
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Actuelle
(due à Hamilton)
Le corps des nombres complexes est l'ensemble des couples a + i b = (a, b) de
nombres réels muni de deux opérations, l'addition membre à membre et la
multiplication définie par (a, b) (c, d) = (ac – bd, ad + bc)
Un nombre complexe est défini par une matrice carrée
d'ordre deux: Polynômiale
(attribuée à Cauchy: 1789-1857)
Les nombres complexes a + i b sont constitués de
l'ensemble des polynômes
réels de la forme: P(x) = a + bx + (x² + 1) Q(x) où Q est un polynôme
arbitraire. |
Trouvaille
du "nombre" i qui permet la création du nouveau monde des nombres
complexes aux applications multiples. Vous
allez découvrir comme effectuer les quatre opérations classiques, effectuer des calculs en utilisant de identités remarquables, etc. Remarquez que: i = -1, alors i² = -1 mais aussi (-i)² = -1, Vous n'imaginez pas la puissance
de l'imaginaire … |
Voir Portail
des nombres complexes
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Complex Numbers: a combination of a real and an imaginary number in
the form a + bi, where a and b are real, and i is
imaginary. The values a
and b can be zero, so the set of
real numbers and the set of imaginary numbers are subsets of the set of
complex numbers. |
Suite |
Théorème de Moivre et applications aux
puissances
Exemple de calcul avec les
complexes et les radicaux
Carré magique avec des
complexes
Complexes
– Index |
Terminale |
Complexes – Résumé
du cours de terminale |
Voir |
Inventaire des types de nombres
Nombres
– Glossaire et index |
Cette page |
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Les dimensions expliquées en relief
animé de Jos Leys, Étienne Ghys et Aurélien Alvarez – Le téléchargement
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fractales et les nombres complexes |