Accueil

Orientation générale

Barre de recherche

DicoNombre

DicoMot Math

DicoCulture

Atlas des maths

Rubriques

Index alphabétique

Nouveautés

Actualités

Références

Édition du: 01/07/2025

M'écrire

Brèves de Maths

 

INDEX

 

Quantique

Sciences 

Physique

Particules

Physique moderne

Concepts – Index

Mécanique quantique

Relativité

 

 

 

Mécanique quantique

En bref

 

Modèle dont les équations donnent des résultats d'une extrême précision.
Sans que nous comprenions vraiment le sens du modèle.

Explication des six points clé pour imaginer les concepts de la physique quantique.

 

Illustrations Français et Anglais

 

Sommaire de cette page

>>> Approche

>>> Les six notions de la physique quantique

>>> Dualité onde-corpuscule

>>> Non-déterminisme 

>>> Superposition

>>> Intrication

>>> Principe de complémentarité

>>> Effondrement de la fonction d'onde

  

Débutants

Quantique (histoire)

 

Glossaire

Quantique

 

 

 

 

 

 

Mécanique Quantique

 

*    Modèle dont les équations donnent des résultats d'une extrême précision.

*    Sans que nous comprenions vraiment le sens du modèle.

 

Approche

 

*      Mécanique quantique: principes et équations

*       pour modéliser les phénomènes microscopiques,

*       à l'échelle des atomes et des particules élémentaires

 

*      La mécanique quantique s'intéresse au monde de l'infiniment petit.

 

Atomes, particules, quarks, cordes

 

*      Les lois classiques ne s'appliquent plus.

Les concepts de la mécanique quantiques sont déroutants, mais ça marche.

Par exemple:

*       La mécanique quantique fait appel aux probabilités.

*       Et, la notion de probabilité semble bien être une propriété intrinsèque de la nature.

*       Rien à voir avec un manque quelconque de connaissance de notre part !

 

*      Schrödinger écrivit la première équation applicable à la probabilité (fonction d'onde) de l'électron soumis au champ électrique du noyau de l'atome.

Cette découverte constitua une avancée considérable dans la compréhension des atomes.
   

 

 

 

Les six notions étranges de la physique quantique

 

Dualité onde-corpuscule

La dualité onde-corpuscule montre que les particules peuvent exhiber des propriétés d'ondes et de particules.

Non-déterminisme

Le non-déterminisme indique que les événements quantiques ne peuvent pas être prédits avec certitude, seulement avec des probabilités.

Superposition

La superposition permet à un système quantique d'être dans plusieurs états à la fois jusqu'à ce qu'il soit mesuré.

 

Intrication

L'intrication quantique signifie que deux particules peuvent être connectées de telle sorte que l'état de l'une affecte instantanément l'état de l'autre, peu importe la distance.

Principe de complémentarité

Le principe de complémentarité stipule que les objets quantiques peuvent avoir des propriétés qui semblent contradictoires, mais qui sont en fait complémentaires.

Effondrement de

la fonction d'onde

L'effondrement de la fonction d'onde se produit lorsqu'une mesure est effectuée, forçant le système quantique à choisir un état défini.

 

 

1)      Dualité onde-corpuscule

haut

 

Imagine que tu joues avec une balle et que tu regardes en même temps des vagues sur un lac. La balle est un objet solide : elle a une forme, un poids, et elle se déplace en ligne droite si tu la lances. Les vagues, elles, sont faites d’eau qui bouge en ondulant, sans vraiment se déplacer d’un point à un autre.

En science, on pensait autrefois que certaines choses étaient soit comme des balles (des particules), soit comme des vagues (des ondes). Par exemple, la lumière était considérée comme une onde, car elle peut créer des couleurs comme dans un arc-en-ciel, ou passer à travers des fentes comme les vagues d’eau.

Mais à partir du 20e siècle, les scientifiques ont découvert quelque chose de très surprenant : la lumière se comporte aussi comme des petites particules appelées photons. Par exemple, dans certains cas, elle frappe des objets comme si elle était faite de petits grains.

Et ce n’est pas tout : même des choses qu’on pensait être seulement des particules, comme les électrons (qui font partie des atomes), peuvent parfois se comporter comme des ondes. Si on fait passer un électron à travers une fente minuscule, il crée un motif d’interférences, comme les vagues qui se croisent.

C’est ça, la dualité onde-corpuscule : certains objets microscopiques, comme les photons ou les électrons, se comportent à la fois comme des particules et comme des ondes, selon la façon dont on les observe.

Alors même si c’est un peu bizarre, la dualité onde-corpuscule est une des grandes découvertes de la physique moderne !

 

Une métaphore simple

Imagine une pièce de monnaie magique. Quand tu la regardes sous un certain angle, elle ressemble à une balle. Mais si tu la regardes autrement, elle devient une vague.

Tu ne peux pas voir les deux en même temps, mais elle est les deux à la fois.

C’est un peu étrange, mais c’est comme ça que fonctionne le monde à toute petite échelle !

 

Pourquoi c’est important ?

Cette idée a permis d’inventer des choses comme les lasers, les scanners médicaux, et même les ordinateurs.

Comprendre que la lumière et la matière peuvent être à la fois des ondes et des particules a changé la science pour toujours.

 

 

2)      Non-déterminisme

haut

 

En physique classique, comme dans la vie de tous les jours, tout semble prévisible. Si tu lances une balle, on peut calculer où elle va tomber, à quelle vitesse, et quand. C’est ce qu’on appelle un monde déterministe : si tu connais les règles et les conditions de départ, tu peux savoir la suite.

Mais dans le monde microscopique — celui des atomes, électrons et photons — les choses ne se passent pas comme ça. Là, même si on connaît toutes les informations possibles, on ne peut pas prédire exactement ce qui va se passer. C’est ce qu’on appelle le non-déterminisme en physique quantique.

 

Un exemple

Prenons un électron. Si on le mesure, on ne peut pas dire à l’avance où il sera exactement.

On peut seulement dire : "il a 70 % de chances d’être ici, 20 % là, et 10 % ailleurs." On ne sait pas où il est vraiment tant qu’on ne regarde pas.

Il est comme "flou", réparti en plusieurs endroits possibles.

 

 

Une métaphore simple

Imagine une sorcière qui te donne un sac magique. Tu y mets une bille rouge, et quand tu ouvres le sac, parfois elle est bleue, parfois verte, parfois elle a disparu ! Tu ne peux pas savoir à l’avance le résultat, même si tu fais toujours la même chose. Tu peux juste dire : "la bille a tant de chances d’être de telle couleur". C’est comme ça dans le monde quantique : on ne peut prévoir que les probabilités.

 

Le rôle des probabilités

En physique quantique, on utilise un outil qu’on appelle fonction d’onde, qui ressemble à une carte des probabilités. Elle nous dit : "voici les endroits où la particule a plus ou moins de chances d’être". Mais quand on fait une mesure, on obtient un seul résultat, choisi un peu "au hasard" dans ce champ de probabilités.

 

Pourquoi c’est important ?

Même si ça semble étrange, ce non-déterminisme est confirmé par des expériences. C’est lui qui permet le fonctionnement des lasers, des puces électroniques, et même des ordinateurs quantiques. Le monde quantique ne suit pas un plan fixe, mais un jeu de probabilités précises.

Alors même si le futur n’est pas écrit à l’avance à l’échelle microscopique, il obéit à des lois mathématiques, et c’est ce qui le rend à la fois mystérieux… et génial !

 

 

3)      Superposition

haut

 

Imagine que tu as une pièce de monnaie. Quand tu la lances, elle tombe soit sur pile, soit sur face. Une seule des deux options est possible à la fois, jamais les deux.

 

Mais dans le monde quantique, c’est différent. Avant qu’on regarde, une particule, comme un électron ou un photon, peut être dans plusieurs états en même temps. C’est ce qu’on appelle la superposition.

 

Un exemple étrange

Prenons un électron. En physique classique, il peut être à droite ou à gauche.

Mais en physique quantique, il peut être à la fois à droite et à gauche… jusqu’à ce qu’on le mesure.

Dès qu’on le regarde, il "choisit" un des deux endroits, comme si la superposition s’effondrait.

 

 

Une métaphore simple

Imagine que tu mets un chat dans une boîte (idée célèbre appelée le chat de Schrödinger). Dans cette boîte, il y a un système bizarre qui peut tuer le chat ou non, selon le comportement d’une particule quantique. Tant que tu n’ouvres pas la boîte, tu ne sais pas si le chat est vivant ou mort.

En physique quantique, on dit que le chat est à la fois vivant ET mort tant que tu ne regardes pas ! C’est ça, la superposition.

 

Autre métaphore : pense à une note de musique. En classique, tu choisis une seule touche du piano. En quantique, c’est comme si tu pouvais appuyer sur plusieurs touches en même temps, et la particule joue plusieurs notes à la fois, jusqu’à ce que tu écoutes, alors une seule note est entendue.

 

Pourquoi c’est important ?

La superposition est une des idées les plus bizarres mais les plus fondamentales de la physique quantique. Elle explique pourquoi les ordinateurs quantiques sont si puissants : leurs "bits quantiques" (qubits) peuvent être 0 et 1 en même temps, alors que les ordinateurs normaux doivent choisir l’un ou l’autre.

 

En résumé, la superposition, c’est comme si la réalité attendait qu’on regarde pour décider ce qu’elle est vraiment. Avant qu’on observe, les choses quantiques sont toutes les possibilités à la fois. Et ça, c’est vraiment incroyable !

 

 

4)      Intrication

haut

 

Imagine deux jumeaux magiques qui vivent chacun à l’autre bout du monde. Si l’un éternue, l’autre éternue exactement en même temps, même s’ils sont très loin. C’est un peu ce que fait la physique quantique avec ce qu’on appelle l’intrication quantique.

 

Qu’est-ce que c’est ?

Quand deux particules, comme des électrons ou des photons, sont intriquées, elles deviennent liées d’une manière étrange. Peu importe à quelle distance elles sont l’une de l’autre, ce qui arrive à l’une affecte instantanément l’autre.

C’est comme si elles formaient un seul et même système, même séparées par des kilomètres.

 

Un exemple

Imagine que tu crées deux particules intriquées. Tu sais qu’elles auront des propriétés opposées : si l’une est "pile", l’autre sera "face".

Mais tant que tu ne les observes pas, elles sont dans une superposition : pile et face en même temps.

Quand tu mesures l’une et que tu trouves "pile", tu sais immédiatement que l’autre est "face", même si elle est à l’autre bout de l’univers !

 

Une métaphore simple

Pense à une paire de chaussettes dans deux boîtes. Si tu ouvres une boîte et tu vois la chaussette gauche, tu sais que l’autre boîte contient la chaussette droite.

Mais en intrication, ce n’est pas que tu découvres ce qui était déjà là : c’est comme si le fait d’ouvrir la première boîte créait instantanément l’état de la deuxième, même très loin.

 

Ou encore mieux : imagine deux dés magiques. Tu les lances chacun à l’autre bout du monde. Si l’un tombe sur 3, l’autre tombe sur 4 à chaque fois, comme s’ils communiquaient plus vite que la lumière. Et pourtant, aucun signal ne voyage entre eux. Ils sont juste liés depuis le départ.

 

Pourquoi c’est important ?

L’intrication est une des idées les plus mystérieuses de la physique quantique. Même Einstein l’appelait “une action fantomatique à distance”. Mais elle est réelle et prouvée par des expériences !

Elle est utilisée pour imaginer des choses incroyables comme la téléportation quantique, la cryptographie ultra-sécurisée, et les ordinateurs quantiques.

Grâce à l’intrication, on découvre que le monde microscopique est bien plus connecté et étrange qu’on ne l’imaginait.

 

 

 

5)      Principe de complémentarité

haut

 

Imagine que tu veux connaître quelqu’un en entier. Tu peux lui poser des questions sur ses émotions ou sur ses pensées logiques, mais pas les deux en même temps. Pourtant, les deux sont importantes pour comprendre la personne. Ce que tu découvres dépend de la façon dont tu regardes.

En physique quantique, c’est pareil. Le principe de complémentarité, proposé par Niels Bohr, dit que certains aspects d’une particule ne peuvent pas être observés en même temps, mais sont tous nécessaires pour la comprendre complètement.

 

Un exemple : onde ou particule ?

La lumière (ou un électron) peut se comporter comme une onde ou comme une particule.

*      Si tu fais une expérience pour voir s’il est une onde, tu verras des interférences, comme des vagues qui se croisent.

*      Si tu fais une autre expérience pour voir s’il est une particule, tu verras des impacts uniques, comme de petites billes.

Mais tu ne peux pas voir les deux à la fois. Le résultat dépend de la façon dont tu observes la chose.

Les deux comportements sont complémentaires: tu as besoin des deux pour vraiment comprendre ce qu’est cette particule.

 

Une métaphore simple

Pense à une pièce de théâtre. Si tu es dans la salle, tu vois les acteurs sur scène. Mais si tu vas dans les coulisses, tu vois les machinistes, les décors et les câbles.

Les deux points de vue sont très différents, mais tous les deux sont nécessaires pour comprendre comment la pièce fonctionne. Tu ne peux pas être aux deux endroits en même temps, mais ils se complètent.

 

Ou encore : imagine une carte avec une face A et une face B. Tu ne peux pas voir les deux en même temps, mais pour connaître toute la carte, tu dois connaître les deux faces.

 

Pourquoi c’est important ?

Le principe de complémentarité nous apprend que dans le monde quantique, notre manière d'observer influence ce qu’on peut savoir. C’est comme si la réalité avait plusieurs "faces", mais qu’on ne pouvait en voir qu’une à la fois.

C’est une idée étrange, mais elle nous aide à comprendre des expériences célèbres comme celle de la double fente, et à accepter que le monde quantique ne suit pas les mêmes règles que le monde classique. Il est plus riche, mais aussi plus mystérieux.

 

 

6)      Effondrement de la fonction d'onde

haut

 

En physique quantique, les particules comme les électrons ou les photons peuvent être dans plusieurs états en même temps. On appelle cela une superposition.

Par exemple, un électron peut être à plusieurs endroits à la fois, ou avoir plusieurs vitesses possibles.

Pour décrire cela, les physiciens utilisent une chose qu’on appelle la fonction d’onde. C’est comme une carte des possibilités : elle indique où la particule a des chances de se trouver, mais pas où elle est exactement.

 

Et l’effondrement alors ?

Quand on observe ou mesure une particule, on ne la voit pas dans tous ses états à la fois. On voit un seul résultat : elle est ici, ou elle a telle vitesse.

À ce moment-là, la fonction d’onde "s’effondre", c’est-à-dire qu’elle cesse de représenter plein de possibilités pour ne montrer qu’un seul état concret.

 

 

Une métaphore simple

Imagine que tu joues à cache-cache avec un ami. Tu as une carte qui te dit :
– Il y a 30 % de chances qu’il soit dans le placard,
– 40 % sous le lit,
– 30 % derrière le rideau.

Tant que tu n’as pas regardé, ton ami est potentiellement dans tous ces endroits en même temps. Mais dès que tu ouvres le placard et que tu le trouves, toutes les autres possibilités disparaissent.

Tu as fait s’effondrer la carte des probabilités en un seul lieu : là où il est.

 

Le rôle de l’observateur

L’effondrement de la fonction d’onde montre que le simple fait d’observer modifie la réalité quantique. Avant la mesure, la particule est floue, incertaine. Après, elle devient précise, claire. C’est un peu comme si la réalité se décidait au moment où on la regarde.

 

Pourquoi c’est important ?

Ce phénomène est au cœur des mystères de la physique quantique. Il explique pourquoi on ne peut pas prédire exactement le comportement des particules. Il pose aussi des questions profondes : la réalité existe-t-elle avant qu’on la regarde ?

Même si ça paraît bizarre, l’effondrement de la fonction d’onde est confirmé par des expériences. Il est essentiel pour comprendre des idées comme la superposition, l’intrication, et même les ordinateurs quantiques.

En quantique, regarder change tout.

 

 

 

 

 

Suite

*    Mécanique quantique – Développements

*    Mécanique quantiqueGlossaire

*    Mécanique quantique – Histoire

Voir

*    Concepts modernesIndex

*    Galilée et la relativité

*    Hypothèse de Riemann

*    Notion de relativité

*    Relativité

Site

*    Mécanique quantique

Cette page

http://villemin.gerard.free.fr/Scienmod/NotQuant.htm