|
LOGARIT HISTORIQUE de logos = r Lorsque
l'astronomie s'est développée, les calculs nécessaires devenaient
hypercomplexes. Comment simplifier les calculs? Les marins, demandeurs de simplification,
suscitèrent l'invention des logarithmes. Johannes
Kepler (1571 –
1630) s'y est attaqué. John Neper invente les
logarithmes, une sorte particulière de nombres possédant une dynamique
"compressée" telle que la multiplication de tels nombres se
transforme en addition. |
Voir Avant les log, les calculs avec la
trigonométrie
Idée du logarithme |
|
|
Échelle linéaire |
Échelle logarithmique |
|
Chaque tranche
décuplée revêt la même importance. Permet de
représenter des plages de nombres de grande dynamique. Les petites valeurs
sont privilégiées par rapport aux très grandes. Transforme les
opérations multiplications et divisions en additions et soustractions (non montré sur cette illustration). |
||
Voir Les bases
des logarithmes
|
||
En voulant compter le nombre de grains dans un tas
de sable, Archimède propose de représenter les grands nombres par des puissances de 10.
Il ne passe pas loin des logarithmes avec son astuce de calcul du produit des grands nombres.
Le système de notation des nombres de l'époque
l'empêche de progresser et surtout de faire adopter ce genre d'idée. |
(287-212 |
|
BESOINS |
|
|
Vers les années 1500 et 1600, on commençait à faire des
calculs de plus en plus complexes avec de grands chiffres.
C'était le cas des astronomes et des navigateurs.
Car, ils utilisaient la trigonométrie sphérique.
L'astronome Kepler (1571 -
1630), lui-même, avait tenté d'alléger les calculs; il utilisera les tables
de Neper. |
Simplifier
les c |
|
Jost BÜRGI –
Astronome suisse |
|
|
En 1620, Bürgi, indépend
En 1588, pour faciliter ses calculs, Bürgi développe le
premier système logarithmique connu. !!! Inform |
Simplifier
les c |
|
|
||
Il invente les logarithmes et, du coup, remplace les
multiplications par des additions.
La simplification est telle que cette découverte se
propage à grande vitesse.
En 1614, Ne Plutôt un t
S x = 107 (1 - 10-7)y
et donne le nom de log y = log x |
John
N Livre:
Mirifici log Il
est le premier à utiliser le point décim Il
invente l |
|
Étant
étudiant (années 1960), ma table de logarithmes (Laborde) ne comportait que cinq
décimales et des indications d'extrapolation. C'était avant l'avènement des
calculettes, bien entendu. En
1845, Gray publiait des tables avec douze décimales, puis en 1867, une table
avec 27 décimales. |
MODERNES |
|
Briggs (1561-1630) et Wright
(1560-1615) calculent des tables de logarithmes décimaux et précisent comment
les utiliser pour calculer des angles avec leur sinus ou tangente et
réciproquement.
En 1624, Briggs publie la table des logarithmes
décimaux des 30 000 premiers nombres avec 14 décimales. Elle est complétée en
1628 par Adriaan Vlacq (1600-1167) avec une précision de 10 décimales.
En 1661, Christiaan Huygens
(1629-1695) identifie les logarithmes naturels (ou népériens).
Gunta (1581-1626) et Wingate (1596-1657) inventent la
règle à calcul.
Mercator (1620-1687) et Newton (1642-1727)
définissent les notions de fonctions logarithmes et exponentielles.
En 1697, Gottfried Leibniz (1646-1716) met en évidence
la fonction logarithme et sa fonction réciproque exponentielle.
Puis, mise en place des techniques de calcul.
Euler (1707 – 1783) travaille avec la constante "e". |
|
||
Interprét
physiques
biologiques
économiques etc. |
La
constante e est la limite de (1 + 1/n)n
, ce qui explique
sa fréquente apparition dans les problèmes mathématique, notamment des intérêts composés |
|
Divers types de logarithmes selon la base utilisée et
leur extension. |
décimaux => physique binaire
=> informatique; théorie de la complexité népérien => maths complexe => maths (généralisation) discret =>
m |
|
Logarithmes décimaux. |
Représent Chimie
=> pH Acoustique => Décibel |
|
Loi de Weber et
Fechner |
La
perception d'un stimulus visuel ou auditif est proportionnelle au
logarithme de l'intensité. |
|
Magnitude des étoiles |
En 1956,
Norman Pogson (1809-1891) définit la magnitude apparente des étoiles: m
= – 2,5 log10 (E / Ev) Avec E
l'éclat de l'étoile et EV celui de l'étoile Véga. Une étoile
qui paraît 100 fois moins brillante que Véga aura une magnitude apparente de
5, limite de l'observation à l'œil nu. On avait
pris comme référence que la magnitude absolue (M) est égale à la magnitude
apparente (m) pour une distance de 10 parsecs.
Selon la distance D (en parsecs), la relation est la suivante: m
= M + 5 (log10 D – 1) m
= M + 5 log10 D – 5 |
|
Suite |
|
Voir |
Exposants – Index
Histoire
– Index |
DicoNombre |
|
Site |
Magnitude apparente
– Wikipédia Magnitudes -
Astronomy Online |
Cette page |