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Théorème de Mordell–Faltings Quantité finie de solutions
pour certaines équations diophantiennes. Conjecture
émise par Mordell en 1922 et prouvée par Faltings en 1984. |
Louis
MORDELL (1888-1972), américain naturalisé britannique,
spécialiste de la théorie des nombres. Il étudie en particulier l'équation y2
= x3 + k et la résout pour de nombreuses valeurs de k. Puis, il
s'attaque aux équations indéterminées des troisième
et quatrième degrés. Il prouve en 1917 la conjecture de Ramanujan sur la fonction tau, en
appliquant sa connaissance des fonctions modulaires à la théorie des nombres.
De même pour la conjecture de Poincaré
sur la génération du groupe des points rationnels d'une courbe elliptique. Il
émet sa célèbre conjecture. En 1945, Mordell
succède à Godfrey Hardy
(1877-1947) à la chaire Sadleirian de l'université
de Cambridge. Gerd
FALTINGS (1954-), allemand. Il prouve la conjecture de Mordell et obtient la médaille
Fields (1986) pour ce résultat. |
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Ce qu'il dit:
Une courbe algébrique, de
genre au moins égal à 2, ne peut admettre qu'un nombre fini de points à
coordonnées rationnelles.
Les surfaces engendrées par
une équation diophantienne, et présentant un deux trous ou plus, possède une
quantité finie de solutions en entiers gaussiens n'ayant aucun facteur
commun. Explications
Ce théorème de la théorie
des nombres indique que certains systèmes d'équations algébriques à
coefficients rationnels n'ont qu'un nombre fini de solutions rationnelles.
Si, le genre d'une courbe
algébrique plane de degré n est
l'entier (n – 1) (n – 2 ) / 2
diminué des ordres de
multiplicité des points singuliers de la courbe dans le plan projectif
complexe. Le genre d'une courbe est le nombre de fois où il
est possible de couper cette courbe sans obtenir 2 morceaux distincts.
Alors, une courbe
algébrique, de genre au moins égal à 2, ne peut admettre qu'un nombre fini de
points à coordonnées rationnelles.
Sa démonstration est acquise
depuis 1984. Mais avec la démonstration de la conjecture ABC, celle-ci serait
grandement simplifiée. Elle donnerait également un moyen de déterminer les
points rationnels. |
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Théorème de Fermat-Wiles
L'équation de Fermat-Wiles (xn
+ yn = zn)
est diophantienne et présente (n – 1) (n – 2) / 2 tous. Ce qui implique,
selon ce théorème, que pour tout entier supérieur à 3, la quantité de
solution est finie. On sait depuis 1994 que cette quantité est même nulle. Équation de degré 4
L'équation x4 =
5y4 + zk n'a, pour chaque
valeur de k > 3, qu'un nombre fini de solutions dont les termes sont premiers entre eux. Exemples (ici, par forcément avec
des premier entre eux)
Toutes ces égalités sont
issues de la même racine (première ligne) par multiplication. |
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