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Quatre couleurs

Graphes

Relation d'Euler

Nombre chromatique

Chaine de Kempe

 

Sommaire de cette page

>>> Caractéristique d'Euler

>>> Application au cas de six couleurs

>>> Bilan

>>> La preuve de Cauchy

 

 

 

 

 

 

 

Théorèmes des quatre couleurs

Relation d'Euler

 

La relation d'Euler bien connue pour les polyèdres, s'applique aussi aux graphes. C'est elle qui permet de faire de l'arithmétique avec le degré des sommets et, à partir de certaines inégalités, en déduire des propriétés de coloration des graphes. 

 

 

 

Caractéristique d'Euler

 

La relation d'Euler s'écrit:

s – a + f = 2

sommets – arêtes  + faces = 2

y compris face externe.

 

La quantité 2 est la caractéristique d'Euler pour les graphes (et les polyèdres convexes); elle peut être différente pour d'autres objets (0 pour le tore par exemple).

 

Illustration et principe de réduction (qui donne une idée de la démonstration de cette relation)


 

 

Sommets

5

5

5

4

3

2

1

Arêtes

6

5

4

3

2

1

0

Faces

3

2

1

1

1

1

1

s – a + f

2

2

2

2

2

2

2

Ne pas oublier de compter la face externe au graphe

 

Degré d'un sommet

Le degré d'un sommet est égal à la quantité d'arêtes issues de ce sommet. Une boucle sur un sommet compte bien sûr pour 2.

 

Comme chaque arête connecte deux sommets, la somme des degrés d'un graphe est égale au double de la quantité d'arêtes.

Autre propriété:

K    dmax + 1

Le nombre chromatique d'un graphe est toujours inférieur ou égal

au degré maximum trouvé dans le graphe plus 1.

 

Relation d'inégalité

En utilisant la relation d'Euler, on établit l'inégalité:

 

a   3s – 6

Laquelle va servir à montrer des incompatibilités et ainsi progresser dans la démonstration du théorème des quatre couleurs (ci-dessous).

 

Voir Formule d'Euler et polyèdres

 

 

Application au cas de six couleurs

Supposons un graphe dont tous les sommets ont un degré égal à 6 ou plus.


Somme des degrés supérieure ou égale à six fois la quantité des sommets.

 

Avec cette quantité de sommets, il y au moins la moitié de sommets

s   3s

 

Pour ce graphe comme pour tout graphe

a   3s – 6

Contradiction!

Il existe au moins un sommet de degré inférieur à 6.

L'idée consiste alors à réduire le graphe à partir de ce sommet (ou l'un de ces sommets) et le colorier en faisant marche arrière.

 

Alors, reprendre le graphe dans l'ordre inverse. Colorer le sommet à chaque fois en terminant par le sommet choisi de degré inférieur à 6.

Les couleurs sont hiérarchisées et la couleur choisie pour un sommet et la première encore disponible. 

 

Le choix est toujours possible parmi les six couleurs.

 

Durant la progression de la mise en couleur, il y a au plus cinq sommets voisins qui ont été colorés. La sixième couleur est toujours disponible.

 

Conclusion: six couleurs suffisent à colorier tout graphe planaire.

 

 

Bilan

La preuve pour cinq couleurs est du même type. Tombant sur l'obligation d'utiliser la sixième couleur, un retour arrière permet de trouver un autre chemin qui ne mobilise que cinq couleurs.

La preuve pour quatre couleurs est plus ardue. Elle consiste à montrer qu'un graphe nécessitant plus de quatre couleurs conduit à une contradiction. Elle passe par le fait que subsiste une quantité finie de configurations inévitables.

 

 

La preuve de Cauchy

*    Tout polygone peut être projeté sur un plan (exemple du cube)

 

*    Toute telle figure peut être triangulée; il suffit de tracer des diagonales.

 

S =   8

F = 10 + 1 externe

A = 17

S – A + F = 8 – 17 + 11 =  2

La relation d'Euler est vérifiée

*    En retirant les arêtes externes une par la somme reste invariante (égale à 2)
Ce qui prouve la relation d'Euler.

S =   8

F =   9 + 1 externe

A = 16

S – A + F = 8 – 16 + 10 =  2

 

Cette démonstration est similaire à celle montrée pour les graphes.

Ici, elle est démontrée pour les polygones.

 

 

 

 

 

 

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