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Édition du: 17/09/2025

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CULTURE

MUSIQUE  

Bases de la musique (débutant)

Mathématiques et Musique

Notes (généralités)

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Nombres en musique

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Mathématiques & Musique

 

Les mathématiques offrent à la musique structure, rythme et harmonie. Elles permettent de modéliser les sons, créer des motifs répétitifs, et explorer des symétries complexes. De Bach à la musique électronique, elles sont le langage caché derrière l’émotion sonore — un pont entre logique et beauté.

     

 

Sommaire de cette page

>>> Fondements physiques et mathématiques du son

>>> J.-S. Bach

>>> Historique

 

Débutants

Nombres

 

Glossaire

Nombres

 

 

Fondements physiques et mathématiques du son

haut

 

Onde pure

La musique, en apparence purement artistique, repose sur des fondements physiques et mathématiques rigoureux.

Le son est une onde mécanique longitudinale, se propageant dans un milieu élastique (comme l’air) par des variations de pression.

Lorsqu’un instrument émet une note, il génère une onde acoustique caractérisée par sa fréquence fondamentale f, responsable de la hauteur perçue du son.

 

 

Harmoniques

Un son musical est rarement une onde sinusoïdale pure. Il s'agit généralement d’un signal périodique complexe, composé d’une somme d’harmoniques — des composantes sinusoïdales dont les fréquences sont des multiples entiers de la fondamentale:

f = n × f, avec n entier positif.

 

Cette décomposition s’effectue à l’aide de la transformée de Fourier, qui permet de représenter tout signal périodique comme une somme de sinusoïdes.

Le spectre en fréquences ainsi obtenu détermine le timbre de l’instrument.

 

On peut écrire ce signal sous la forme suivante :

 

s(t) = A × sin(2πft + φ)

        + A × sin(2π × 2ft + φ)

         + A × sin(2π × 3ft + φ) + …

 

où A est l’amplitude et φ la phase de chaque harmonique.

 

Gamme

Sur le plan musical, la gamme tempérée utilisée en musique occidentale divise l’octave — soit un doublement de fréquence — en 12 intervalles égaux sur une échelle logarithmique.

Chaque demi-ton correspond donc à une multiplication de la fréquence par le facteur 21/12 soit environ 1,05946. Cela permet la transposition entre tonalités sans altération significative de l’harmonie, au prix d’un léger compromis sur la pureté des intervalles.

Voir Enquête du commissaire Métamat

      

 

Intervalles

Les intervalles sont des rapports simples comme 2:1 (octave), 3:2 (quinte juste) ou 4:3 (quarte juste)

Ils sont historiquement à l’origine de la gamme pythagoricienne, basée sur les rapports entiers entre longueurs de corde vibrante.

La théorie moderne de l’accord tempéré est un compromis entre justesse harmonique et mobilité tonale.

 

Instruments

Les modèles physiques d’instruments reposent sur l’étude des équations d’ondes dans différents milieux : cordes vibrantes (équation de d’Alembert), colonnes d’air (équation des ondes en 1D avec conditions aux limites), ou membranes (équation des ondes en 2D).

Les modes propres de vibration et les fréquences de résonance déterminent les notes jouables et leur timbre.

  

Synthèse musicale

Aujourd’hui, les mathématiques et la physique acoustique interviennent aussi dans la synthèse sonore, le traitement du signal (transformée de Fourier rapide ou FFT, filtres, convolution), l’analyse spectrale et même l’intelligence artificielle appliquée à la composition musicale.

 

 

Beauté musicale

La musique, au carrefour des arts et des sciences, illustre ainsi de manière élégante comment des phénomènes physiques fondamentaux — vibration, onde, résonance — se traduisent en structures mathématiques perçues par l’oreille humaine comme beauté sonore.

 

Conclusion

Aujourd’hui, l’informatique musicale, la synthèse sonore ou encore l’analyse acoustique utilisent largement les mathématiques : algèbre, théorie des nombres, probabilités et traitement du signal.

La musique, art de l’oreille, devient aussi science du nombre. À travers elle, on entend non seulement des notes, mais aussi l’écho d’une profonde structure mathématique.

  

 

 

Jean-Sébastien BACH (1685-1750 – 65 ans)

haut

 

Johann Sebastian Bach n’était pas seulement un génie musical, il était aussi un architecte sonore guidé par les mathématiques. Ses compositions révèlent une rigueur structurelle impressionnante : fugues, canons et contrepoints obéissent à des règles précises, presque géométriques.

Bach jouait avec les symétries, les inversions et les permutations comme un mathématicien manipule des équations.

Dans « L’Art de la fugue », chaque thème est développé avec une logique implacable, démontrant une maîtrise du calcul musical. Il utilisait même des motifs numériques cachés, comme ses initiales traduites en notes (B-A-C-H), pour signer ses œuvres.

Cette fusion entre émotion et abstraction fait de lui un pionnier, capable de transformer des principes mathématiques en beauté sonore. Bach ne composait pas seulement avec son cœur, mais aussi avec une précision digne des plus grands savants.

   

Voir Contemporains

 

 

Historique

haut

 

Depuis les premiers battements de mains et les chants tribaux, la musique accompagne l’humanité comme une ombre fidèle. Dans les sociétés préhistoriques, elle servait à rythmer les rituels, à invoquer les esprits ou à célébrer les saisons. Les instruments rudimentaires — flûtes en os, tambours en peau — témoignent d’un besoin universel d’expression sonore.

Dans l’Antiquité, les civilisations grecque et romaine théorisent la musique. Pythagore découvre les rapports mathématiques entre les sons, posant les bases de l’harmonie. La musique devient un art noble, lié à la philosophie et à l’éducation. Les modes grecs influencent encore la musique occidentale.

Au Moyen Âge, la musique sacrée domine. Le chant grégorien, austère et méditatif, résonne dans les monastères. Peu à peu, la polyphonie émerge : plusieurs voix s’entrelacent, donnant naissance à une richesse sonore nouvelle. Les troubadours et trouvères chantent l’amour courtois, apportant une touche profane à cet univers religieux.

La Renaissance marque un tournant. L’imprimerie permet la diffusion des partitions. Les compositeurs comme Josquin des Prés ou Palestrina explorent les subtilités de la polyphonie. La musique devient plus expressive, plus humaine. Les madrigaux italiens et les chansons françaises enchantent les cours européennes.

Le Baroque explose avec faste. Bach, Vivaldi, Haendel transforment la musique en architecture sonore. Les contrastes, les ornements, les fugues et les concertos expriment la grandeur divine et la virtuosité humaine. L’opéra naît et s’impose comme un art total.

 

Au XVIIIe siècle, le Classicisme prône l’équilibre et la clarté. Mozart, Haydn et Beethoven (à ses débuts) composent des œuvres structurées, élégantes, accessibles. La symphonie et le quatuor deviennent les formes maîtresses. Beethoven, en franchissant les limites du style classique, ouvre la voie au romantisme.

Le XIXe siècle romantique est celui de l’émotion. Chopin, Schumann, Liszt, Wagner et Verdi traduisent les passions humaines en musique. L’orchestre s’agrandit, les harmonies se complexifient. L’individu devient le centre de l’œuvre.

Au XXe siècle, la musique explose en mille directions. Debussy et Ravel inventent l’impressionnisme musical. Stravinsky choque avec ses rythmes sauvages. Schoenberg rompt avec la tonalité. Le jazz, né aux États-Unis, devient un langage universel. Puis viennent le rock, la pop, le rap, l’électro — chaque décennie invente sa bande-son.

Aujourd’hui, la musique populaire est plus diversifiée que jamais. Le hip-hop domine les classements mondiaux, fusionnant avec la trap, l’afrobeats ou le reggaeton. La K-pop, venue de Corée du Sud, conquiert la planète avec ses chorégraphies millimétrées et ses productions ultra-polies. Les plateformes de streaming ont transformé la manière dont on découvre et consomme la musique : tout est accessible, partout, tout le temps. Les algorithmes façonnent nos goûts, les réseaux sociaux propulsent des artistes inconnus au rang de stars en quelques heures.

La musique est devenue un langage global, un terrain d’expérimentation sans frontières. Elle accompagne nos vies, nos émotions, nos révoltes. Malgré sa numérisation, elle conserve son essence : celle d’un art profondément humain, capable de relier les individus au-delà des cultures et des générations. Comme aux origines, elle reste un miroir vibrant de l’âme collective.

 

 

Dates

Événements marquants

≈ -35 000

Premières flûtes en os découvertes (Paléolithique)

≈ -3000

Instruments anciens (lyres, harpes, percussions en Mésopotamie et Égypte)

≈ -500

Pythagore théorise les rapports harmoniques

≈ 700

Développement du chant liturgique monodique

≈ 800

Apparition du chant grégorien

≈ 900

Premières formes de notation musicale médiévale

1028

Codification des chants liturgiques, manuscrits notés

XIIe siècle

Début de la polyphonie en Occident

1179

Concile du Latran III : impact sur la musique religieuse

≈ 1200

Création des écoles monastiques, développement de la polyphonie

≈ 1300

Naissance du motet, formes polyphoniques en France et Italie

1325

Ars Nova : innovations rythmiques et notation (Philippe de Vitry)

XVe siècle

Diffusion des partitions grâce à l’imprimerie

1450

Invention de l’imprimerie musicale (Petrucci au début du XVIe siècle)

1492

Début de la Renaissance musicale en Europe

XVIIe siècle

Apogée du Baroque (Bach, Vivaldi, Haendel)

1600

Naissance de l’opéra avec Monteverdi

1685

Naissance de Bach et Haendel

1727

Mort de Bach, fin du Baroque

XIXe siècle

Romantisme musical (Chopin, Wagner, Verdi)

1803

Symphonie héroïque de Beethoven, début du romantisme musical

1830

Berlioz compose la Symphonie fantastique

1750–1820

Période classique : Mozart, Haydn, Beethoven

1853

Wagner commence la tétralogie: L’Anneau du Nibelung

1874

Musique impressionniste : Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy

1887

Invention du phonographe par Edison

1913

Le Sacre du printemps de Stravinsky provoque un scandale

Années 1920

Naissance du jazz aux États-Unis

1900–1950

Modernisme : Debussy, Stravinsky, Schoenberg

1936

Premier enregistrement de musique électroacoustique

Années 1950

Émergence du rock’n’roll (Elvis Presley, Chuck Berry)

1964

Explosion de la pop avec les Beatles

1969

Festival de Woodstock, apogée de la musique psychédélique

Années 1970

Naissance du hip-hop dans le Bronx

Années 1980

Popularisation de la musique électronique et du synthétiseur

1983

Lancement du format CD audio

1995

Naissance de la musique MP3 et premiers lecteurs numériques

XXIe siècle

Musique numérique et streaming

2001

iTunes révolutionne la distribution musicale

1982 – 21 juin

Première Fête de la musique en France

Années 1950–60

Émergence du rock’n’roll

2010

Domination du MP3, streaming, etc.

2010

Streaming domine le marché (Spotify, Deezer, etc.)

2012

Explosion de la K-pop à l’international

2020

TikTok devient un vecteur majeur de découverte musicale

2025

Musique générée par IA et réalité augmentée en pleine expansion

                                                 

 

 

 

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