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Édition du: 17/09/2025

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Brèves de Maths

                                                           

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CULTURE

MUSIQUE  

Bases de la musique (débutant)

Mathématiques et Musique

Notes (généralités)

Gamme (construction)

Vocabulaire

Nombres en musique

Chansons

Marché

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Mathématiques & Musique

Introduction

 

Quand les maths rencontrent la musique. Des touches du piano au rythme d’une fugue de Bach, des découvertes de Pythagore aux créations par intelligence artificielle, les mathématiques se cachent derrière chaque note.

Cette page montre comment chiffres et sons s’accordent pour créer l’art universel qu’est la musique.

 

 

Sommaire de cette page

>>> Les notes du piano et la gamme

>>> Gammes: Pythagore et tempérée

>>> Le solfège : un art et une science

>>> Bach et les mathématiques musicales

>>> Mathématiques, numérique et IA

Quelques précisions techniques

>>> Touches du piano

>>> Pourquoi sept blanches et cinq noires

>>> Octave et quinte

  

Débutants

Nombres

 

Glossaire

Nombres

 

 

Les notes du piano et la gamme

haut

 

Tons

Un piano possède 88 touches, blanches et noires, qui représentent les notes de la musique.

Les touches blanches correspondent aux notes naturelles : do, ré, mi, fa, sol, la, si.

Les touches noires sont les altérations : dièses (#) ou bémols ().

La distance entre deux notes peut être d’un ton (deux demi-tons) ou d’un demi-ton (distance la plus courte entre deux touches voisines).
Par exemple, de do à do# = un demi-ton, de do à ré = un ton.

 

 

Gamme

Une gamme est une suite de notes organisées selon un schéma précis de tons et demi-tons.

La gamme majeure de do, par exemple, suit:  ton – ton – demi-ton – ton – ton – ton – demi-ton.

 

Référence

Pour accorder les instruments, on utilise une note de référence : le La 440 Hz. Cela signifie que la corde ou la touche qui produit ce La vibre 440 fois par seconde.

Cette norme internationale permet à tous les musiciens de jouer ensemble, même s’ils viennent de pays différents.

 

Gammes: Pythagore et tempérée

haut

 

Gamme de Pythagore

Dans l’Antiquité, le philosophe grec Pythagore découvre que les sons agréables sont liés à des rapports simples entre longueurs de cordes. Par exemple, une corde deux fois plus courte produit un son une octave plus haute.

En enchaînant ces rapports, il construit une gamme basée sur des quintes parfaites (rapport 3/2).

Cependant, cette gamme de Pythagore présente un problème : quintes et octaves ne coïncident pas parfaitement. Le petit écart s’appelle le comma pythagoricien. Il provoque des désaccords dans certaines tonalités, donnant naissance à la fameuse gamme du loup, où certaines notes sonnent faux.

  

Gamme tempérée

Pour résoudre ce problème, les musiciens ont inventé la gamme tempérée.

Dans ce système, l’octave est divisée régulièrement en 12 demi-tons égaux.

Chaque note est ainsi légèrement ajustée pour que toutes les tonalités soient jouables avec la même justesse.

C’est ce système qu’utilisent aujourd’hui les pianos et la plupart des instruments modernes.

La gamme tempérée est un compromis : elle sacrifie la pureté parfaite de certains intervalles pour offrir une flexibilité totale. C’est grâce à elle qu’un pianiste peut passer de do majeur à si majeur sans réaccorder son instrument.

 

Le solfège : un art et une science

haut

 

Solfège

Le solfège est le langage écrit de la musique. Il permet de noter les hauteurs (notes), les durées (rythmes) et les nuances (forte, piano, crescendo…).

Les notes sont placées sur une portée de cinq lignes, avec des clés (de sol, de fa, d’ut) qui indiquent la position des sons.

Mais le solfège n’est pas qu’un art : il repose sur des notions mathématiques. Les rythmes, par exemple, sont divisés en fractions : une ronde dure quatre temps, une blanche deux, une noire un, une croche un demi-temps, etc.

Les mesures organisent ces temps en groupes réguliers (2/4, 3/4, 4/4…).

Harmonie

Les intervalles entre notes peuvent aussi être mesurés en fréquences (hertz) et en rapports numériques.

Les compositeurs utilisent ces rapports pour créer des harmonies agréables ou surprenantes.

Apprendre le solfège, c’est donc apprendre à lire et écrire la musique comme on lit et écrit une langue.

Cela demande de la rigueur, mais ouvre la porte à toutes les musiques, du classique au jazz, du rock à la pop. C’est un outil universel qui relie les musiciens à travers le temps et l’espace.

 

Bach et les mathématiques musicales

haut

 

Perfection

Johann Sebastian Bach (1685-1750) est souvent considéré comme le maître absolu de la musique mathématique.

Ses œuvres, comme L’Art de la fugue ou Le Clavier bien tempéré, sont construites avec une précision géométrique.

Bach utilisait des fugues, où un thème est répété, inversé, transposé, superposé à lui-même, créant un tissage sonore complexe. Il jouait avec les symétries : un motif pouvait être lu à l’endroit, à l’envers, ou même en miroir.

Le rythme chez Bach est également très structuré : il superpose plusieurs motifs rythmiques, créant des effets de polyrythmie.

Ses compositions sont comme des puzzles sonores où chaque pièce s’emboîte parfaitement..

 

Beauté

Pourtant, cette rigueur n’enlève rien à l’émotion.

Bach savait que les mathématiques pouvaient servir la beauté et l’expression.

Ses œuvres prouvent que la logique et la sensibilité peuvent coexister harmonieusement.

Aujourd’hui encore, ses partitions fascinent autant les musiciens que les mathématiciens. Elles sont étudiées non seulement pour leur beauté musicale, mais aussi comme exemples de structures mathématiques appliquées à l’art.

 

Mathématiques, numérique et IA

haut

 

Le numérique

Aujourd’hui, les mathématiques sont partout dans la musique moderne.

Les logiciels de composition utilisent des algorithmes pour générer des sons, ajuster la justesse, ou créer des effets.

Les formats numériques (MP3, WAV) reposent sur des calculs complexes de compression et d’échantillonnage.

Les synthétiseurs produisent des sons en manipulant des ondes (sinusoïdales, carrées, triangulaires) grâce à des formules mathématiques.

Les boîtes à rythmes programment des séquences précises, mesurées en battements par minute (BPM).

 

La révolution de l'IA

L’intelligence artificielle va encore plus loin : elle peut analyser des milliers de chansons pour en composer de nouvelles, imiter le style d’un artiste, ou accompagner un musicien en temps réel.

Des IA peuvent même improviser en suivant les règles harmoniques et rythmiques.

Les mathématiques permettent aussi de visualiser la musique : spectrogrammes, analyses fréquentielles, modélisations 3D des sons.

 

Pour les jeunes musiciens, comprendre ces bases ouvre des possibilités infinies : créer sa propre musique électronique, programmer des rythmes originaux, ou collaborer avec une IA pour inventer de nouveaux styles.

La rencontre entre art et science n’a jamais été aussi riche qu’aujourd’hui.

  

 

 

Précisons techniques

 

Touches du piano

haut

 

Une octave

D’un do au prochain do (non compris), on compte :

*      7 touches blanches, et

*      5 touches noires

 

Tons et demi, tons

L’octave comprend douze demi, tons, chacun représenté par une touche blanche ou une touche noire,

Pour les blanches, on a donc la succession des notes : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si
avec les intervalles : ton, ton, demi-ton, ton, ton, ton, demi-ton.

Gamme de Do Majeur

Pourquoi cette bizarrerie ? Pourquoi une telle gamme en Do Majeur ?

 

Une composition qui a pris naissance avec Pythagore et qui a été altérée pour qu'elle sonne bien à l'oreille.

 

Le clavier du piano

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Gamme du Do Majeur

Les touches blanches sont les 7 notes de la gamme majeure (Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si).

Les touches noires comblent les demi-tons manquants dans cette structure (par ex. Do entre Do et Ré).

 

 

Pourquoi sept blanches et cinq noires

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Touches blanches

La gamme diatonique (do-ré-mi-fa-sol-la-si) comporte sept notes, et cette structure est ancienne, remontant à la musique grecque et médiévale. Elle est fondée sur des critères harmoniques et culturels, mais aussi mathématiques.

 

Voici comment on peut la voir mathématiquement :

*       À partir de la note do, si on ajoute une quinte juste (rapport 3:2), on obtient sol.

*       Une autre quinte juste au-dessus de sol donne , et ainsi de suite.

 

En construisant des quintes successives et en les ramenant (par division) dans la même octave, on tombe sur sept notes distinctes dans l’octave. C’est ce qu’on appelle le cycle des quintes restreint à sept étapes. Ce système forme la base de la gamme majeure.

 

 

Touches noires

La gamme diatonique n’utilise que sept des douze demi-tons possibles. Pourtant, l’échelle des sons (en fréquence) permet douze hauteurs différentes dans l’octave si on divise l’octave en demi-tons égaux : c’est ce qu’on appelle la gamme chromatique (do, do♯, ré, ré♯, mi, etc.).

Les dièses (ou bémols) ont été introduits progressivement dans l’histoire de la musique pour enrichir les possibilités harmoniques.

Mais la base de la musique reste la gamme de sept notes, car elle reflète une organisation plus naturelle des intervalles perçus comme consonants.

 

 

Le piano est un compromis visuel et pratique :

*       Les touches blanches représentent les sept notes naturelles de la gamme diatonique.

*       Les touches noires représentent les cinq notes restantes de la gamme chromatique, réparties en groupes de deux et trois, pratique pour faciliter le repérage des notes.

 

 

 

Octave et quinte

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*       Onde sonore : vibration mécanique se propageant dans un milieu (air, eau, solide).

*       Fréquence (Hz) : nombre d’oscillations par seconde, perçue comme hauteur.

*       Amplitude : intensité de la vibration, perçue comme volume.

*       Forme d’onde : détermine le timbre.

*       Fréquence et hauteur : Chaque note correspond à une fréquence (en Hz). L’intervalle entre deux notes est le rapport de leurs fréquences.

*       Octave : Un intervalle de rapport 2:1. Par exemple, si une note a une fréquence de 440 Hz (la), l’octave supérieure est à 880 Hz.

*       Harmoniques : Les sons naturels sont composés de fréquences multiples de la fondamentale. Cela explique la richesse du timbre.

 

 

 

Harmoniques et série harmonique

*       Un son musical n’est pas une onde pure : il contient une fondamentale et des harmoniques (multiples entiers de la fondamentale).

*       Exemple : un La à 440 Hz a des harmoniques à 880 Hz, 1320 Hz, 1760 Hz…

*       Ces harmoniques expliquent pourquoi certains intervalles sont consonants : leurs fréquences coïncident partiellement.

 

Intervalles: choix pour construire une gamme

 Intervalle

Rapport

Position

Commentaires

Octave

2:1

1er harmonique

Trop large pour construire une gamme.

Quinte

3:2

2e harmonique

Choisie comme base pour sa simplicité, consonance, et pouvoir génératif.

Quarte

4:3

3e harmonique

Inverse de la quinte, mais cycle moins pratique.

Tierce

majeure

5:4

4e harmonique

Moins stable, difficile à généraliser dans un cycle complet.

Suite sur les intervalles  >>>

   

Suite avec Enquête du commissaire Métamate: construction de la gamme

 

Voir Vocabulaire des maths et de la musique

 

  

 

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