| Édition du: 20/01/2021 | 
| INDEX  | Types de Nombres  | ||||

| Types de NOMBRES Introduction narrative   Un récit faisant
  le tour rapide des diverses sortes de nombres en français et en anglais. Bonne occasion d'aborder
  le zoo
  des nombres, tout en révisant son anglais.     | ||
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 | Sommaire de cette page  >>> Les types de nombres  | Débutants Glossaire | 
| Sometimes
  mathematics is moved forward by the discovery
  of new formulas and solutions to problems. However, sometimes mathematics
  grows by adding new kinds of numbers to the number system. In the
  early days of mathematics, it was thought that whole numbers were the only
  kind that existed. Sure, there were fractions, but fractions are merely
  ratios of whole numbers. It was thought that every possible number could be
  written in terms of whole numbers. These
  numbers were called rational numbers
  because they could be written as a ratio. There is a
  story about a Greek philosopher, Hippasus who discovered, roughly 2500 years
  ago, that certain numbers (specifically the square
  root of two) could not be written in terms of ratios at all. In other
  words, it was an irrational number. The story goes that he was on a ship with some
  Pythagoreans (some of the greatest mathematicians of the time). He showed
  them his proof and it so outraged them that they threw him overboard. | Parfois, les mathématiques
  progressent du fait la découverte de nouvelles formules
  et de nouvelles solutions
  à des problèmes. Mais, parfois, les mathématiques se développent en ajoutant
  de nouveaux
  types de nombres à ceux existants. Dans les premiers temps des
  mathématiques, on pensait que les nombres entiers
  étaient les seuls qui existaient. Bien sûr, il y avait des fractions, mais
  les fractions
  ne sont que des rapports
  de nombres entiers. On pensait que chaque nombre possible pouvait être écrit
  en termes de nombres entiers. Ces nombres étaient appelés nombres rationnels
  parce qu'ils pouvaient être écrits sous forme de rapport. Une histoire existe à propos
  d'un philosophe grec, Hippase,
  qui a découvert, il y a environ 2500 ans, que certains nombres (en
  particulier la racine carrée
  de 2) ne pouvaient pas du tout être écrits en termes de ratios. En
  d'autres termes, c'était des nombres irrationnels. L'histoire raconte qu'il
  était sur un bateau avec des Pythagoriciens (certains
  des plus grands mathématiciens de l'époque). Il leur a montré sa preuve et
  cela les a tellement indignés qu'ils l'ont jeté par-dessus bord.  | |
| However, while
  Hippasus himself did not survive, the irrational numbers did. In fact, eventually we learned that the irrational numbers
  are actually far more numerous that the rational numbers! The rational
  numbers are tiny islands in a sea of irrationals.  Irrational
  numbers, if you think about them in decimal terms, are numbers that have an infinite
  number of digits after the decimal that do not repeat. Many numbers do
  repeat. For instance, 1/13 has an infinite
  decimal expansion, 0.076923… , but those digits keep repeating over
  and over again. However, the square root of two doesn’t have any such
  repetitive elements. So then, if you
  combine the rational numbers and the irrational numbers, we have numbers that
  have every number of decimals, every repeating set of decimals, and even
  those with an infinite number of non-repeating decimal points. Today, these
  are known as the “real” numbers. | Cependant, si Hippase n'a
  pas survécu, les chiffres irrationnels eux sont restés. En fait, nous avons
  finalement appris que les nombres irrationnels sont en fait beaucoup plus
  nombreux que les nombres rationnels ! Les nombres rationnels sont de
  minuscules îles dans une mer d'irrationnels.  Les nombres irrationnels, si
  vous pensez à eux en termes décimaux, sont des nombres qui ont une quantité
  infinie de nombres après la décimale qui ne se répètent pas. De nombreux
  nombres ont des chiffres qui se répètent. Par exemple, 1/13 a une expansion
  décimale infinie: 0,076923…, mais ces chiffres se répètent encore et encore.
  Cependant, la racine carrée de deux n’a pas une telle structure répétitive. Donc, si on combine les
  nombres rationnels et les nombres irrationnels, on a des nombres qui ont
  toutes les décimales, tous les groupes répétitifs de décimales, et même ceux
  avec une quantité infinie de nombres décimaux non répétitifs. Aujourd'hui, on
  les appelle les nombres
  réels. | 
| That
  sounds like all the numbers, doesn’t it? Well, as a matter of fact, no. It
  turns out that there are even more numbers that we need to solve even simple
  mathematical equations. Take the
  equation x2 = -1. What is the answer? Does it have one? Well,
  since every positive number that is squared has a positive answer, and every
  negative number that is squared has a positive answer, it looks like this equation
  doesn’t have an answer. Or does it? This is where the complex numbers come in. The complex
  numbers can be thought of as two dimensional
  numbers. Normally we think of a number as a point along a line, the number
  line. It goes from left (negative) to the right (positive). What if, however,
  instead of all of the numbers being on the line, some of the numbers were
  above and below the line? That image gives you the complex numbers. Complex
  numbers have two components. The first part, known as the real part, tells you how far to the right or the
  left on the number line you should go to find the number. The imaginary part tells you how far up or down you
  should go to find the number. So, it turns out that there are no numbers on the number
  line whose square is -1, but there is in fact a number that is off of the
  number line whose square is -1. This is i,
  the imaginary unit, whose multiples tells
  how far up and down off of the number line a number should go. | C'est comme si on avait tous
  les chiffres,
  n'est-ce pas ? Eh bien, en fait, non. Il s'avère qu'il y a encore plus de
  nombres dont nous avons besoin pour résoudre même des équations
  mathématiques simples. Prenez l'équation x² = -1.
  Quelle est la réponse? Est-ce qu'il en existe une ? Eh bien, puisque chaque
  nombre positif au carré a une réponse positive et que chaque nombre négatif
  au carré a une réponse positive, il semble que cette équation n’a pas de
  réponse. Ou si tout de même ? C'est là que les nombres complexes entrent en
  jeu. Les nombres complexes peuvent être considérés comme des nombres à
  deux dimensions. Normalement, nous considérons un nombre comme un point le
  long d'une ligne de la droite
  des réels. Il va de gauche (négatif) à droite (positif). Et si,
  cependant, au lieu que tous les nombres soient sur la ligne, certains des
  nombres se trouvaient au-dessus et au-dessous de la ligne? Cette image vous
  donne les nombres complexes. Les nombres complexes ont deux composants. La
  première partie, connue sous le nom de partie réelle, vous indique à quelle
  distance à droite ou à gauche sur la droite numérique vous devez aller pour
  trouver le numéro. La partie imaginaire vous indique jusqu'où vous devez
  aller vers le haut ou vers le bas pour trouver le nombre. Donc, il s'avère qu'il n'y a
  pas de nombres sur la droite des réels dont le carré est -1, mais il y a en
  fait un nombre qui est hors de la droite numérique dont le carré est -1. C'est i,
  l'unité imaginaire, dont les multiples indiquent jusqu'où un nombre doit monter et descendre de
  la droite numérique. | 
| Beyond complex
  numbers, the concept of multiple numbers to represent a single value is
  generalized into matrices. A matrix is a set
  of numbers in a grid that represent a collection of values acting together. That is usually
  as far as most undergraduate mathematics goes. However, there is one more
  useful extension to the concept of number that I think is extremely helpful, and
  also often overlooked: the hyperreal numbers. Hyperreal
  numbers represent infinities and their
  reciprocals (known as infinitesimals).
  There are many different mathematical ways of dealing with infinities but the
  hyperreal have an advantage in that you can deal with
  the infinitely large and infinitely small almost precisely the way that you
  deal with ordinary numbers. The problem that
  the real numbers have with infinities is that there is usually only one value
  for infinity:  However, this
  symbol really just means “the value is outside of the scope that are
  considered for real numbers.” In other words, you can’t manipulate it because
  it doesn’t have a precise meaning. Of course, with
  infinities, “precise” meanings are hard to come by.
  It’s hard to point to anything concrete as “infinity.” The hyperreal numbers,
  instead of trying to establish a precise meaning for an infinity symbol,
  simply assign a “landmark” value for an infinity and infinitesimal.  I usually use
  the symbol to represent a landmark infinity (ω) and epsilon (ε) to
  represent the infinitesimal that is 1/ω.
  That is, I can’t tell you exactly how big ω is, but I can tell you that
  it is half as big as 2ω and just barely bigger than ω – 1. | Au-delà des nombres
  complexes, le concept de nombres multiples pour représenter une seule valeur
  est généralisé en matrices. Une matrice
  est un ensemble de nombres dans une grille qui représentent une collection de
  valeurs agissant ensemble. C'est généralement jusque là
  que vont la plupart des mathématiques de terminale. Cependant, il existe une
  autre extension utile du concept de nombre qui, à mon avis, est extrêmement
  utile, et souvent négligée: les nombres hyperréels. Les nombres hyperréels
  représentent les infinis et leurs réciproques (appelés infinitésimaux).
  Il existe de nombreuses manières mathématiques différentes de traiter
  l'infini, mais l'hyperréel a l'avantage de pouvoir traiter l'infiniment grand
  et l'infiniment petit presque exactement comme vous le faites avec les
  nombres ordinaires. Le problème des nombres
  réels avec l'infini est qu'il n'y a généralement qu'une seule valeur pour
  l'infini:  Cependant, ce symbole
  signifie simplement "la valeur est en dehors de la portée prise en
  compte pour les nombres réels." En d’autres termes, vous ne pouvez pas
  le manipuler car il n’a pas de signification précise. Bien sûr, avec l'infini, les
  significations «précises» sont difficiles à trouver. Il est difficile de
  désigner quoi que ce soit de concret comme «infini». Les nombres hyperréels,
  au lieu d'essayer d'établir une signification précise pour un symbole de
  l'infini, attribuent simplement une valeur «repère» pour un infini et un
  infinitésimal.  J'utilise généralement ce
  symbole (ω) pour représenter ce repère de l'infinité et epsilon (ε)
  pour représenter celui des infinitésimaux qui est 1/ω. Autrement dit, je
  ne peux pas vous dire exactement quelle est la taille de ω, mais je peux
  vous dire qu'il est deux fois moins grand que 2ω et à peine plus grand
  que ω – 1. | 
| Likewise, ε
  represents something infinitely small. Again, I can’t tell you exactly how
  small, but it is smaller than 2ε and bigger than ε/2. So what’s the advantage
  of hyperreal numbers? The advantage is that, when using hyperreal numbers,
  many, many difficult subjects in mathematics turn
  into simple applications of algebra. Limits, calculus, infinite series
  (both convergent and divergent), and a host of other difficult problems wind up being rather trivial extensions of what we
  are already teaching students with algebra. What was difficult to express
  with real numbers becomes almost trivial once you expand your concept of
  numbers sufficiently. | De même, ε représente
  quelque chose d'infiniment petit. Encore une fois, je ne peux pas vous dire
  exactement à quel point il est petit, mais il est plus petit que 2ε et
  plus grand que ε / 2. Alors, quel est l’avantage
  des nombres hyperréels? L'avantage est que, lors de l'utilisation de nombres
  hyperréels, de nombreuses matières difficiles en mathématiques se
  transforment en applications simples de l'algèbre.
  Les limites, le calcul, les séries infinies (à la fois convergentes et
  divergentes) et une foule d'autres problèmes difficiles finissent par être
  des extensions assez triviales de ce que nous enseignons déjà aux étudiants
  avec l'algèbre. Ce qui était difficile à exprimer avec des nombres réels
  devient presque trivial une fois que vous avez suffisamment développé le
  concept de nombres.  | 
Voir
Anglais pour le bac  et pour les affaires 
Texte
anglais d'après: Can We
Add New Numbers to Mathematics? – Jonathan Bartlett – Mind Matters News –
18/01/2021

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